

Oscillements...
Le ciel est si bleu que j'aimerais l'imprimer dans mon crâne, Et le soleil blessant. Mille poignards me transpercent. Il faudrait être heureux. C'est un jour pour être heureux. Ah, ce ciel ! Je m'accroche à de petites fenêtres dessinées par mon regard. Elles forment des mondes secrets où se réfugier quand tout dérape. Au bleu du ciel, donc, je m'accroche. Il fait si bleu que je m'en vais. La terre est ferme sous les pieds. Or, tout semble distant, irréel. Le corps est présent


Et le temps s'arrête...
Quels que soient les bouleversements les soucis, les chagrins, le temps qui passe... Sur la toile, je dépose mes tripes, mon coeur, mon âme. Plus rien n'existe alors. Concentrée, fatiguée, heureuse, Je me sens vivante. Ascèse et clôture : loin de me peser, ce travail me régénère. Touche après touche, je panse plaies et bosses. Touche après touche, émerge une oeuvre. Qu'elle plaise, qu'elle accroche le regard, et alors, oui alors, bye bye, tristesse ! Sur la toile, le temps s